Recherche en permanences
Des lames de rasoirs anciennes française et étrangères,
Emballées dans une enveloppe papier décorée
Quelques soit le nombre, une seul enveloppe, des étuis de 5 lames
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Toutes les propositions seront étudiées rapidement et une réponse
sera assurée échange possibles
Également très intéressé par les objets suivants
Rasoir, Boite à savon a barbe, Repasseur de lame de rasoirs
Tout matériel se rapportant au rasage
Merci pour votre aide
Lame64@cegetel.net

 

 

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Victor Chemin : 

 


 

            Le XIXème siècle voit l’arrivée de nouveaux marchands négociants, les Guerre à Langres, ou les chemins à Montigny-le-Roi. Victor Chemin (1841-1909), négociant également créateur de modèles de table. Il demeura à Montigny puis à Nogent-en-Bassigny avant de s’installer à la villa Mariette à Vichy. Il décèdera à Paris au cours d’un voyage, victime d’une embolie le 31 juillet 1909. Voyageur infatigable, il parcouru l’Europe avec ses mallettes de couteaux et réussit à vendre sa production au Tsar de Russie et à la Reine Victoria. Vendant une production de haute qualité qu’il faisait fabriquer par des artisans locaux (il faisait vivre des centaines de familles de forgerons spécialisés en  couteaux fermants et ciseaux) il participa aux expositions universelles qui se tenaient à Paris. Il a écoulé sa marchandise, de 1862 à 1870, dans 356 villes de France et 51 à l’étranger, en se déplaçant en train.

 

 

            Victor Chemin fut représentant de la maison Beligné de Langres, également marchand négociant pour son propre compte. Il possédait des comptoirs en Haute-Marne, à Montigny-le-Roi, Nogent et Langres. La qualité de ses produits lui a permis de fournir la cour d’Angleterre, ainsi que celle de Russie, en coutellerie de luxe, exclusivement fabriquée sur le bassin nogentais. Initiative et talent résument la vie de cet homme d’affaires, franc-maçon, qui a en particulier par ce biais trouvé un accueil favorable dans les principales villes européennes pour écouler sa marchandise. Il vendait des pièces fermantes précieuses, en écaille ou en nacre incrustée d’or, mais aussi de prestigieux couteaux de table dont la forme des lames rappelait celles du XVIIIème siècle. Curieux de tout ce qui se rapportait à la coutellerie, il s’intéressait en particulier aux livres, mais aussi aux collections publiques et privées sur le sujet.

 

            Excellent dessinateur, il trouvait du temps lors de ses voyages pour croquer des pièces d’exception, souvent anciennes. Le musée de Nogent possède une partie de ces dessins, légués par sa famille. Ces illustrations ont servi à la recherche pour l’installation du « musée rétrospectif » sur la coutellerie, de l’exposition universelle internationale de 1889 à Paris.

 

            Pièces du legs de monsieur Victor Chemin à son neveu Henri Chemin dont la veuve est à l’origine de l’entrée au musée de cette collection en 1978. La collection de Victor Chemin s’est vue amputée d’une bonne partie pendant la seconde guerre mondiale. Les dossiers du musée font mention d’une patente datée de 1882 permettant à Victor Chemin de vendre des objets de coutellerie dans la province du nord-Brabant. 160 objets de la donation Chemin sont inscrits à l’inventaire

 

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Une incroyable collection

 

Voici son rasoir de  Victor CHEMIN

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Par contre l'état du rasoir n'est pas très joli

je n'ai aucune info sur se rasoir

si vous en avez  vous pouvez me contacté je serai ravi 

 

 

Un peu Histoire

 

LA COUTELLERIE LANGROISE AU MUSEE.

Le musée conserve une riche collection de coutellerie et de documents y afférant, témoins d'une activité artisanale Langroise de haute qualité. Les premiers documents historiques mentionnant la coutellerie à Langres remontent au Moyen Age et font état d'un statut de la corporation des couteliers et de quelques commanditaires prestigieux tel le duc de Bourgogne.  La production s'embellit, se développe, gagne de nouveaux marchés. Cette expansion de la production coutelière crée progressivement une distinction sociale entre les maîtres fabricants et les maîtres marchands. La situation des maîtres fabricants reste précaire, souvent proche des compagnons. Echoppe et habitation se confondent beaucoup les ouvriers travaillent dans leurs maisons. A l'opposé, les maîtres marchands constituent l'aristocratie coutelière. Les Béligné, Humbert exportent aux quatre coins de l'Europe et même vers le Nouveau Monde.

Cette situation se poursuit jusque vers 1750. La seconde moitié du XVIIIe siècle est marquée par des innovations techniques nécessitant la force hydraulique, par l'exode de nombreux maîtres couteliers, par la recherche de main-d'œuvre bon marché dans la campagne environnante. Peu à peu une vingtaine de villages voisins de la région de Nogent se peuplent de couteliers au détriment de Langres. A la Révolution ferme de nombreux marchés à l'étranger, les débouchés se raréfient. La coutellerie n'occupera plus à Langres que deux familles, les Beligné dont les forges fonctionnent toujours, possèdent le négoce le plus fameux puisqu’ils portent le titre « de coutelier du Roy  » sous Louis XV et M ch.Guerre (coutellerie en tous genres 1823), dans la première moitié du XIX siècle sans oublié  Marquart  (pour les rasoir Langres 1806),M Magister ( fut récompensé pour les rasoir à l'exposition Universelle de 1855), Lecollier (pour les rasoir Nogent 1867), Malaingre-Staurenghi (pour les rasoir Nogent 1867),Gavet (pour les rasoir Chaumont 1827),Ariaud (pour les rasoir Damassée une forme nouvelle 1834).

Le musée de Langres conserve essentiellement des documents d'Ancien Régime. Les couteaux représentent le fonds le plus important. Leur qualité et la diversité des formes font de ces pièces de véritables objets d'art : lame d'or, en argent ou en vermeil, manche en nacre, en faïence... couteau à tête de compas, couteau d'ami, couteau à secret, lancettes... Le musée possede également un tableau daté de 1768 indiquant le nom, l'adresse et la marque des couteliers exerçant à Langres à cette période ainsi que des « enseignes de couteliers ». Celles-ci étaient imprimées sur une feuille de papier et représentaient la production de la maison, la marque et l'identité du coutelier, l'ensemble s'inscrivant dans un décor rocaille. Ces feuilles servaient d'emballage aux pièces vendues et offraient, par leur présentation, un caractère publicitaire.

Cette richesse et cette variété de la collection n' empêchent pas de regretter l'absence de pièce appartenant aux Diderot. La marque à la Perle ne figure pas dans les vitrines.

 

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  je remercie  toute l' équipe du Musée de Langres pour leur gentilesse, leur accueil et surtout leur patience

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